Suite aux évènements politiques suivis par tous en Catalogne, l’investissement étranger à Barcelone s’est pratiquement paralysé les mois derniers. En effet, on a pu enregistrer un taux d’acquisition de biens immobiliers de l’ordre du 2 % à Barcelone face au 11 % à Madrid durant les mois de septembre-octobre. La chute du nombre d’achat-vente durant ces mois post-vacances est habituel, mais Barcelone normalement reste au dessus de Madrid malgré tout. Nous pouvons donc évaluer la chute en comparant les acquisition sur Madrid.
Pourtant l’investissement immobilier en Espagne cette année 2017 a été très importante et croissante. La valeur des biens immobiliers du marché espagnol a crû ces derniers 12 mois un 20,6 % à Barcelone, face à un 15,5 % à Madrid.
Mon appréciation :
Le marché de l’investissement est très peureux ; en effet, alors que tous savons pertinemment qu’il faut acheter des actions et des biens immobiliers (après étude de marché quand même) lorsque les prix chutent et lorsque ces prix sont négociables à la baisses, l’investisseur désirera acheter les actions en hausse et les biens immobiliers en hausse également.
Ceci nous l’avons bien constaté lors de la crise économique. Le prix de l’immobilier avait chuté parfois au 50 % de sa valeur en 2007 dans les quartiers et les villes pourtant très convoitées et intéressantes. La peur de la plupart les faisait attendre. Les plus audacieux ont acquis des palais à moitié abandonné pour quelques bouchées de pain (aujourd’hui de nouveaux hôtels de luxe de la capitale barcelonaise) ou des immeubles de rendement peu nombreux à Barcelone et dans un état acceptable.
Oui, je me souviens qu’un immeuble d’époque en plein Poble Nou, mis en vente pour quelques 500.000 euros et que les investisseurs doutaient à l’acquérir). Je me souviens également de quelques petits investisseurs qui ont acheté et vendu trois fois depuis la crise et jusqu’à ce jour, et qui ont gagné 50 % de la somme investie en 2,5 ans.
Aujourd’hui, la crise est terminée, la situation économique est stabilisée et les prix d’achat-vente des biens immobiliers à Barcelone sont en hausse rapide. Les prix des loyers sont au double de leur prix d’il y a tout juste trois ans. Les mois de crise politique ont paralysé les ventes, mais les prix de vente n’ont pas chuté, car les vendeurs ont préféré attendre, et le prix des baux locatifs sont identiques.
Ceci dit, les vendeurs ne vont pas attendre indéfiniment que les craintes des investisseurs s’estompent pour vendre leurs biens, et la situation de crise ne sera pas éternelle, car, même les politiciens catalans l’ont reconnu, l’indépendance de la Catalogne n’est pas viable en réalité. Les dates de doutes persistent et sont bénéfiques aux affaires si l’on désire acheter, le 21 décembre seront célébrées de nouvelles élections, et, selon le résultat, l’investisseur attendra encore afin de pouvoir déterminer ce qui découle dans la protique du résultat des élections catalanes. On en a donc jusqu’à l’été au moins pour user de l’incertitude économique.
De plus, ne l’oublions pas, les mois d’hivers sont idéaux si vous désirez acheter un bien immobilier en Espagne :
– moins de vente, plus de facilité pour négocier les prix et les conditions.
– moins d’acquéreurs, moins d’empressement à acheter, moins de pression exercée par les agences immobilières pour se décider
– tous les organismes fonctionnent normalement : vous ne tombez pas sur les congé de vacances des notaires, banquiers, propriétaires, organismes publics, et autres Conseils durant le mois d’août. Gain de temps et facilité d’agendas, gestions plus rapides (sauf au 30-31 décembre, car date de fermeture de la fiscalité et assemblées d’entreprises).
Alors…Barcelona encore et toujours ?
Comme je le dis toujours, use la peur de l’autre à ton profit dans les affaires, l’investissement est favorable à ces périodes. Et vraiment, pensez-vous que Barcelone cessera d’être Barcelone ?