En Espagne, la plupart des investisseurs sont des particuliers et non des professionnels du secteur de l’investissement immobilier.

De plus, l’investisseur est généralement d’abord un « étranger » (non espagnol), au vu des statistiques des Collèges de Notaires, qui basent cette affirmation sur le NIE des acheteurs.

En effet, tout étranger, ressortissant UE ou non, doit être muni d’un Numéro d’Identification comme Etranger pour résider,investir ou constituer des sociétés en Espagne.

L’investisseur étranger maintient une philosophie d’investissement sur l’Espagne qui s’est accrue depuis le début de la crise et principalement depuis 2013; celle-ci se résumerait,entre autres choses à:

 1º limiter son investissement dans le prix du mètre carré: il vise son choix sur une moyenne de 1600€/m² face à un prix moyen de marché (affiché) de1700€/m². Ceci reste vrai depuis 2013 et malgré la hausse des prix ces dernières années.

2º L’investisseur étranger est à même de négocier le prix de marché à la baisse, et se laisse moins séduire qu’un espagnol lorsqu’il a trouvé un logement qui lui plaît. Il n’oublie pas ses objectifs et va jusqu’à laisser tomber une négociation si il n’atteint pas ses objectifs. En contre-partie l’espagnol est plus à même de céderdevant un bien qui lui plaît et d’acquérir plus cher que ce qu’il souhaitait (au mètre carré).

Il est intéressant de constater ceci statistiquement car souvent l’espagnol pense que c’est l’étranger qui achète à n’importe quel prix

3º Les étrangers qui achètent le plus depuis 2013 sont les britanniques, n’usez donc pas le Brexit comme principal motif, car ce n’était pas à l’ordre du jour avant 2017.

Les français prennent la deuxième position et les allemands sont troisièmes sur le territoire ibère. Ensuite apparaissent les Roumains et les Marocains.

4º Les Communautés Autonomes les plus prisées sont, en ordre, la Valencienne, l’Andalousie et la Catalogne.

Les chiffres peuvent être retrouvés surle site web officiel de www.notariado.com

Si nous analysons les points 1 et 2, ainsi que les attitudes habituelles des clients du cabinet, nous constatons en effet que souvent les étrangers ont une meilleure appréciation de ce qu’est le processus de négociation, les prix limites à accepter sur le marché immobilier et en genéral ils n’ont pas de soucis à lâcher prise si le vendeur ne flexibilise pas ses prix. La patience est à l’ordre du jour, …et est nécessaire pour pouvoir profiter de bonnes occasions!

L’apparente froideur, la patience et le lâcher-prise dans une négociation sont des atouts dans un pays où la dynamique de vente de l’immobilier est « la vente sur le chaud », qui implique la pression, ne pas laisser réfléchir l’acheteur nilui laisser le temps de voir d’autres options à une autre agence.

María E. Pontigo pour BCN APPART.

0 Partages

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *